• La domination des livres

    Les premiers temps...

    Bernard Stelly ayant installé sa bibliothèque dans une autre partie du bâtiment, se réjouit et dirigeait avec plaisir ses missions de directeur.

    Ses pages reliées à une couverture étaient exposés aux yeux des visiteurs, comme des œuvres d'art leur beauté triomphait le vide de l'espace.

    La vie existait en ces lieux de milles pages par des humains au cœur volontaire passionnés du savoir.

    Les lecteurs se transformaient en fourmilière de tout âge recherchant chacune des archives concernant une histoire.

     

    Un jour, comme cela devait être d'après la charte de la bibliothèque, un bibliothécaire de la faculté des lettres et sciences humaines de Nancy, venait à sa rencontre en tant que nouveau salarié. Cet homme se nommait François, et pour lui une nouvelle vie débutée.

    Depuis ce jour, les étudiants découvraient la bibliothèque avec ou sans leurs professeurs, ce qui ramenait foule dans les rayons durant plusieurs années.

     

    Plusieurs années dans lesquelles, en 2002, l'équipe des bénévoles s'agrandissaient en ayant pour partenaire une nouvelle association des amis du Livre ne faisant qu'enrichir l'existence de la bibliothèque.

    De cette nouvelle se suit une création d'une "Grande vente de livres" se déroulant sur un an au dernier weekend d'Octobre. Monsieur Stelly ne voulait qu'une chose faire plaisir aux publics inconnus et connus de la bibliothèque. Les livres non voulus dû à la constitution du fond de la bibliothèque, pouvaient être adoptés par des propriétaires fascinés par leur contenu.

    Grâce aux bénéfices, le directeur pouvait acheter de nouveaux documents et améliorer l'apparence des lieux.

    Tout fonctionner à la merveille, mais une seule chose manqué à ce plaisir, une pièce où le désordre dominait, se propageait, s’agrippant aux chevilles de ceux qui osaient y pénétrer.

    Les lumières s'y allumaient, des bruits étranges de déchirements résonnaient, ne produisant que éloignement du directeur.

    Une personne osa dans une après-midi orageuse découvrir le mystère de cette salle. Ses chevilles étaient attrapées par les marques pages, la lumière s’éteignait laissant ambiance sombre, des poussières survolées les étagères, des pages gisaient sur le sol.De caractère têtue, la lectrice ne se laissa pas atteindre et réussit à devenir dominatrice de la pièce à son tour.

    L'exploration finie, elle alla voir Bernard Stelly, en lui donnant pour proposition de devenir la responsable de la pièce oubliée. Sans protestations, il répondit "oui".

    Durant trois mois, l'ancienne lectrice devenue responsable a combattu les pièges, qui lui ont permit de fonder "la salle des doubles", là où les livres abandonnés respiraient à nouveau. Les lecteurs éblouis par cette nouvelle pièce, venaient pour feuilleter et acheter des livres.

    Cette action ne fit que renforcer richesse et respect dans la bibliothèque, car les livres désormais "en doubles" pouvaient se faire adopter en dehors de la grande vente durant toute l'année sous les conseils de la responsable Marie-Andrée.

    Les années s'écoulaient,et s'écoulaient, les livres devenaient différents, ils se noircissaient, même les bénévoles expert dans l'équipement n'arrivaient pas à les éclaircir. Ils ne voulaient plus se faire ranger, ils dominaient le personnel en s'empilant. Pas assez nombreux, ils décidèrent d'inventer une acceptation de don aux personnes à qui cela intéresserait.

     

    Le personnel ignorant, continuait ses missions comme dans leurs habitudes. Soudainement à leur porte, ils entendirent une masse tombée et se déplaçait, c'était un énorme chariot rempli de cartons contenant des livres.

    Les yeux grands ouverts de surprise, le directeur s'approcha pour y voir quelle silhouette se cachait derrière cette tour, aucune respiration, aucune ombre se métamorphosée sur le sol. Personne n'avait emmené de livres, ce qui laissa perplexe tout le personnel.

    Faisant mine de rien, ils retournèrent au travail. Mais cela leur emmena une suite plus terrible que la précédente,car les livres avaient réservés d'autres surprises.

     

    Les chariots de cartons se faisaient de plus en plus présent plusieurs fois par mois dans une année, et ainsi de suite.

     

    L'accueil de ces livres ne faisaient que renforcer la domination sur les humains qui ne voulaient pas entendre les prédictions de ces êtres d'écrits.

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